mardi, décembre 10, 2013

A la demande des autorités congolaises, le programme relatif au séjour du « raïs » à Paris a été tenu secret jusqu’au bout. « Tuyauté » manifestement par les « services » belges, le ministère français de l’Intérieur s’attendait à un déferlement des « Combattants » dans la capitale française. Plusieurs activistes politiques congolais ont été interpellés par des « flics » de Manuel Valls. En évitant d’affronter les « combattants », le « raïs » a fait implicitement aveu de son impopularité. Un article de Direct.cd Lisez la version originale ici: Paris : Joseph Kabila esquive les « Combattants » | Direct.cd

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««le monde vient de perdre son héros!», «la mort d'un géant!», « le plus influent des êtres humains!», « Un être à qui tout le monde voulait ressembler!», « L'homme qui a accéléré le cours du monde!», « L'homme du pardon nous a quittés!»...



Les hommages ne cessent de se multiplier depuis l'annonce de la disparition du premier président noir de la « nouvelle» Afrique du Sud, symbole de la lutte contre apartheid, Nelson MANDELA.
Le monde ne tarit pas d'éloges sur ce grand homme d'exception qui, malheureusement vient de s'éteindre, je suis quasi certain que même l'emploi du superlatif le plus absolu pour le qualifier ne serait que simple euphémisme compte tenu de son aura hors du commun.
Aux quatre coins du monde, l'émotion est à son comble, des larmes coulent à flots et les drapeaux sont en berne dans presque tous les pays et institutions internationales.

Mais alors, qu'est ce qui expliquerai ce déferlement d'hommages et d'amour sur cet homme? Pourquoi toute cette profonde reconnaissance ainsi que cette excessive admiration, frisant la vénération, pour l'illustre disparu? Pourquoi certains vont même jusqu'à lui vouer un quasi culte, le hissant au rang de «demi-dieu»?
La réponse certes, on la trouve dans son vécu ainsi que dans chacune de ses actions qui faisaient la mémoire collective planétaire.
En pardonnant à ses vils bourreaux, ceux-là même qui lui ont volé sa vie, qui l'ont injustement laissé moisir vingt-sept longues années en prison, et ce dans des conditions des plus dégradantes et inhumaines qui soient, Mandela n'a fait que montrer l'exemple, et les exemples au cours de sa vie, il les a montré dans tous les domaines. Et l'un de ces domaines reste la politique où il excella grâce à sa brillante intelligence et son extraordinaire sens politique.
En 1999, montrant l'exemple aux chefs d'États africains habitués à s'accrocher désespérément au pouvoir en dépit de leur incompétence, leur médiocrité et du ras le bol populaire, Nelson MANDELA se retire à la fin de son seul et unique mandat alors que rien ne l'y obligeait, surtout avec sa côte de popularité incommensurablement élevée, il pouvait aussi se résoudre à rester encore un peu plus longtemps au pouvoir sans doute à la très grande satisfaction de son peuple, mais non! Il a voulu donner une vraie leçon à ses pairs africains qui, par leur obsession presque pathologique à vouloir à tout prix finir leurs jours attachés au fauteuil du pouvoir, souvent se transforment en pires dictateurs et en intrépides destructeurs de leurs pays respectifs et du continent tout-entier, plongeant au passage des populations dans la misère la plus totale et un désarroi sans précédent.
Ces piètres dirigeants africains, rendus tristement célèbres par leur naïveté légendaire ainsi que leur allergie aux règles démocratiques, en dépit de leur médiocrité prouvée, sont si narcissiques et égocentriques que dans une toile représentant la Cène, ils se verraient carrément en Christ au milieu de ses douze disciples. 
Actuellement réunis à Paris à l' occasion du sommet Franco-Africain, ( là aussi je me questionne sur son utilité et son efficacité) ils déferleront sur la place sud-africaine pour assister aux obsèques de Madiba, ils seraient important qu'ils essayent de mettre à profit ce déplacement pour méditer sur le précieux héritage légué par ce grand homme, il serait vraiment temps qu'ils prennent exemple sur lui.
Votre humble serviteur l'écrivain Germain DIMBENZI BAYEDI à dit: « Vivre, c'est comme écrire un livre. En rédigeant chaque page et en y insérant chaque mot, prenez garde à ce que ceux qui vous liront né regrettent pas de l'avoir fait et surtout   qu'ils ne finissent par éprouver de la répulsion pour vous.»
Visiblement le Grand Madiba l'avait bien compris, voilà pourquoi aujourd'hui le monde entier lui rend un hommage hors du commun et le porte au panthéon des géants du XXème siècle; voilà pourquoi tous les drapeaux sont en berne; Voilà pourquoi tout le monde s'accorde à dire qu'il fut un être d'exception.
Et vous qui tenez actuellement les rênes du pouvoir dans notre continent, quand enfin le comprendriez-vous?

Germain DIMBENZI BAYEDI.
Auteur et journaliste indépendant.
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