lundi, janvier 26, 2015

Kinshasa : les autocrates africains sont-ils devenus autistes?

Des dizaines de morts pour rien? Les élus du Parlement congolais ont fini hier par retirer du projet de loi électorale une disposition qui permettait techniquement au président Kabila de se représenter en 2016 alors que la Constitution ne lui accordait que deux mandats. "On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel." La petite phrase de François Hollande date du 27 novembre, à la veille du sommet de la Francophonie de Dakar. Un mois plus tôt, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, avait été chassé par des manifestations populaires pour avoir voulu s'accrocher au pouvoir par le biais d'un changement de la Constitution. Moins de trois mois plus tard, au début de cette semaine, voilà que Joseph Kabila, faisait tirer sur la foule qui contestait sa tentative de vouloir garder son fauteuil par un texte législatif adopté en catimini deux jours avant la fin de la session parlementaire.

Violences en RDC: les nombreuses arrestations font polémique

RDC : à quoi servent les casques bleus ?

Plus de 250 civils tués à la machette en quelques semaines à Béni, dans le Nord-Kivu, la région des grands lacs, dans l'est de la République démocratique du Congo.

jeudi, janvier 22, 2015

RDC : la police tire sur les manifestants anti-Kabila à Goma.

« Kabila, dégage ! » Le cri de colère qui traverse la République démocratique du Congo (RDC) depuis trois jours ne s'épuise pas. En cause : une loi électorale controversée qui pourrait permettre au président Joseph Kabila, en poste depuis 2001, de rester au pouvoir au-delà de la fin de son mandat, en 2016. Signe que la protestation gagne du terrain, le Sénat, qui devait examiner le texte jeudi 22 janvier, a reporté sa séance plénière à vendredi. Après trois jours d'affrontements, de violences et de pillages, la vie retrouvait un semblant de normalité jeudi à Kinshasa, la capitale. Les forces de l'ordre ont bouclé néanmoins les abords du Parlement et empêchent la presse d'approcher de l'université. La situation est par contre beaucoup plus tendue à Goma, dans l'est du pays. La police à ouvert le feu à plusieurs reprises sur quatre cortèges de manifestants hostiles au président.
Après trois jours d'affrontements, de violences et de pillages, provoqués par un projet de loi électorale contesté, la vie retrouvait un semblant de normalité jeudi 22 janvier dans la capitale de la RDC.

RDC : Déjà 42 morts dans les manifestations contre la loi électorale

RDC: Quand la marche de l'opposition tend vers une révolution congolaise!

Nouvelles manifestations à Kinshasa: situation très volatile en RDC

lundi, janvier 19, 2015

Violences à Kinshasa : trois morts dont un policier

Kinshasa - Trois personnes dont un policier ont été tués lundi à Kinshasa lors de violentes manifestations ayant tourné par endroits à l'émeute, a indiqué à l'AFP un haut responsable gouvernemental. Un policier a été tué, a déclaré ce responsable sous couvert de l'anonymat, on décompte également deux morts parmi les pilleurs. La capitale de la République démocratique du Congo a été secouée vendredi par de violents affrontements en divers points de la ville entre force de l'ordre et jeunes scandant des slogans hostiles au président Joseph Kabila. Dans le sud de la capitale, près de l'Université de Kinshasa (Unikin) une journaliste de l'AFP a vu les policiers ouvrir le feu sur des étudiants pour les disperser. Plusieurs témoins ont rapporté des scènes de pillages dans la ville, ayant visé en particulier des magasins tenus par des Chinois.

RDC : une manifestation dégénère à Kinshasa

Loi électorale en RDC: heurts à Kinshasa et Goma

vendredi, janvier 16, 2015

Assassinat de M’Zée Laurent Désiré KABILA : 14 ans de procès inachevé........Le Président congolais est abattu, dans les circonstances non encore éclaircies, en ce début d’après-midi du 16 janvier 2001, soit 14 ans jour pour jour, dans sa résidence, le palais de marbre, à Kinshasa. Selon la version officielle, Laurent Désiré Kabila a été assassiné par Rachidi, son garde du corps, qui est abattu sur place quelques instants plus tard par l’aide de camp Eddy Kapend. Mais l’assassinat de M’zée Kabila reste une énigme criminelle. La mort du président a entrainé l’arrestation et la détention de plusieurs personnes dont certaines sont mortes en prison alors que les autres y sont encore. Ils ont été condamnés au terme d’un procès expéditif, alors que de nombreux officiels reconnaissent ouvertement qu’ils sont innocents. Jusqu’à quand prendra fin, la folie du tyran sanguinaire, Hyppolite Kanambe, alias Joseph Kabila, le président actuel pendant que de nombreuses personnes innocentes sont sacrifiées et continuent en toute indifférence de croupir dans des conditions inhumaines et dégradantes dans la prison mouroir de Makala.

La Voix des sans voix (VSV) et l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) demandent au gouvernement de mettre en œuvre les recommandations de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Ces associations ont lancé cet appel à l’occasion du 14e anniversaire de la mort de cet ancien président de la RDC, assassiné par l’un de ses gardes du corps le 16 janvier 2001 à Kinshasa.


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<strong>Mausolée Laurent Désiré Kabila. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo</strong>
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lundi, janvier 12, 2015

De 2001 à nos jours, la crise politique n’a jamais cessé d’hypothéquer l’avenir du peuple congolais et, de surcroît, le devenir de la République Démocratique du Congo. Les conséquences de cette situation chronique se sont matérialisées dans l’affaiblissement, voire dans l’illégitimité, des institutions de la République et dans l’absence flagrante de l’Etat, voire dans sa non-présence dans tout le territoire national. Peut-on conclure, pour autant, que la situation en cours dans ce riche et immense pays relève de la fatalité ? Il semble que les réponses à cette question résident plutôt dans la capacité des acteurs politiques et la société civile à trouver des solutions en vue de la cohésion nationale. Celle-ci ne pourra s’obtenir que grâce au bien-fondé des actions par rapport aux problématiques de l’incessibilité de la nationalité congolaise d’origine, au droit de vote et d’éligibilité des Congolais de l’étranger, à l’égalité des Congolaises et des Congolais dans la représentativité politique et dans la gestion de la chose publique, à l’organisation des élections transparentes et justes, au respect des droits fondamentaux de la personne humaine, à l’évolution sociale et au progrès économique, à l’avènement de la démocratie…

Quelques 300 manifestants qui se sont rassemblés lundi à Kinshasa pour protester contre un projet de loi électoral ont été dispersés par la police.

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