Les shégés sont un peu les victimes expiatoires d’une société incapable de protéger ses citoyens les plus jeunes et les plus vulnérables contre l’extrême violence dont elle est gangrenée.
Sans une prise de conscience et un investissement réel de la part des pays bailleurs de fonds et des autorités congolaises pour améliorer les conditions de vie de ces enfants, qui sont aussi le futur du Congo, le processus de transition, dont la réussite est tout sauf certaine, risque de déboucher sur un échec