jeudi, septembre 23, 2010

Mettre fin à l'impunité en République démocratique du Congo

La culture de l'impunité, les atrocités commises à l'encontre des civils et le pillage des ressources naturelles du pays doivent cesser. Les députés européens ont débattu des nombreux problèmes que rencontre ce pays du centre de l'Afrique. Un rapport des Nations unies documentant les exactions commises entre 1993 et 2003 devrait être rendu public le 1er octobre.
Depuis 1998, le conflit en République démocratique du Congo (RDC) a fait plus de cinq millions de mort. Aujourd'hui encore, les violences continuent dans l'Est du pays. Malgré de nombreuses ressources naturelles, la RDC reste ainsi l'un des pays les plus pauvres du monde. Plus des trois-quarts de la population vit dans le dénuement le plus total. « Tout ou presque reste à faire dans ce pays », note le Luxembourgeois Charles Goerens (Alliance des démocrates et des libéraux). Un « génocide sexuel » Le viol est devenu une arme de guerre utilisée par les rebelles comme les membres de l'armée régulière ou les civils. Les Nations unies estiment ainsi que plus de 200 000 femmes ont été violées depuis le début de la guerre, il y a plus de dix ans. « 55 % des viols commis dans le monde le sont dans l'Est de la RDC », d'après le Polonais Filip Kaczmrek (Parti populaire européen) citant Médecins sans frontières. La Belge Véronique De Keyser parle quant à elle d'un « génocide sexuel » qui est perpétré sans faire de bruit. Mettre fin à l'impunité RDC Ancienne colonie belge, indépendante depuis 1960 68 millions d'habitants 2,4 millions de kilomètres carrés, soit quatre fois la France Espérance de vie : 54 ans « S'il y a bien un problème général, c'est celui de l'impunité », rappelle Olivier Chastel, du Conseil de l'Union européenne et représentant Catherine Ashton. « Ce ne sont, en effet, pas seulement les rebelles qui commettent des crimes. Du côté des forces de l'ordre, on a pu constater des comportements tout aussi condamnables ». Mais comment faire ? « Tous les instruments : textes législatifs, projets de réforme des forces armées, missions internationales, soutiens financiers et mobilisation de toute la communauté, tout est là. Et l'impunité demeure », soupire Véronique De Keyser. Le rôle des Nations unies est mis en cause par la Française Marie-Christine Vergiat (Gauche unitaire européenne). « Il a fallu, cet été, le viol collectif de plusieurs centaines de personnes pour que l'ONU se décide à réagir ». Des ressources naturelles pillées dans l'indifférence Face aux atrocités commises, le pillage des ressources pourrait paraître un problème secondaire… Mais comme le fait remarquer le Néerlandais Bastiaan Belder (Europe de la liberté et de la démocratie), les crimes se déroulent justement là où se trouvent les ressources congolaises. « Le pillage des ressources naturelles reste largement impuni », déplore la Belge Isabelle Durant (Verts). Le Britannique Charles Tannock propose ainsi d'étendre le processus de Kimberley, lequel vise à éviter que les diamants ne servent à financer les mouvements rebelles, à d'autres ressources naturelles.

Aucun soutien à la dictature militaire au Congo

Communiqué de presse du 23.09.2010 | 13:03 La Gauche. au parlement Aucun soutien à la dictature militaire au Congo le gouvernement fédéral dans une procédure écrite, l'extension de l'UE mission EUSEC RDC sans la participation du Bundestag allemand au sein du Conseil de l'Union européenne, est un scandale. La perspective de contrats lucratifs avec des ressources congolaises ne devrait pas le gouvernement de fermer les yeux sur les violations des droits de le régime de Kinshasa, "dit Sevim Dagdelen, porte-parole du groupe des relations internationales, La Gauche, à l'approbation de l'Allemagne dans la décision rapide du Conseil d'étendre l'Union européenne EUSEC RDC et une réponse du gouvernement fédéral à une demande faible. Sevim Dagdelen plus de renseignements: "Le gouvernement fédéral doit cesser de soutenir la dictature militaire au Congo et de retirer leur consentement. Dans sa réponse à la question écrite, le gouvernement fédéral a rejeté toute responsabilité quant à la présence continue de criminels de guerre au niveau du commandement de l'armée congolaise, malgré la mission de l'UE EUSEC RDC participé à la restructuration, la formation et l'équipement. Dans le même temps, il a reconnu faire partie de la RDC EUPOL à l'équipement des forces spéciales de la police congolaise, qui avaient déjà participé à des massacres graves et les exécutions sommaires d'opposants présumés. La Commission européenne et le gouvernement fédéral ont appuyé les forces de police congolaises avec des armes et la formation, qui plus tard ont commis des massacres de l'opposition et la société civile. Ont été livrés, y compris des mitrailleuses, des matraques de gaz lacrymogène et de la police. Le gouvernement Kabila émerge dans la République démocratique du Congo, de plus en plus comme une dictature militaire. militants des droits humains, les graves allégations contre la police et l'armée, en particulier contre les avait augmenté en raison de l'enrôlement d'enfants soldats et d'un mandat délivré par la Cour pénale internationale a demandé le général Bosco Ntaganda, ont été torturé et tué. UE et le gouvernement fédéral doivent cesser leur soutien à la torture régime de Kinshasa immédiatement. Le gouvernement fédéral doit veiller à ce que les deux missions de l'UE au Congo, EUPOL RDC et la RDC EUSEC être arrêtée immédiatement. Requis par la commande du gouvernement fédéral civils est totalement inadéquate. " Susanne Müller Fdr Attachée de presse Die Linke. au parlement Republik der Platz 1 11011 Berlin Téléphone +4930/227-52800 Fax +4930/227-56801 pressesprecher@linksfraktion.de http://www.linksfraktion.de Berlin - Publié par les relations presse Lien vers le communiqué de presse: http://www.pressrelations.de/new/standard/dereferrer.cfm?r=425512

Exactions en RDCongo: l'UE appelle Kinshasa à agir pour protéger les civils

STRASBOURG (Parlement européen) — L'Union européenne a appelé mercredi les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) à "redoubler leurs efforts" pour protéger les populations civiles des exactions et à mettre fin à l'"impunité" pour ceux qui commettent des viols en série. "L'Union européenne s'inquiète de la situation des droits de l'homme en République du Congo", a déclaré devant le Parlement européen le secrétaire d'Etat belge aux Affaires européennes Olivier Chastel, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. "La question des violences sexuelles revêt une dimension particulièrement alarmante", a-t-il ajouté. Kinshasa doit faire des "droits et de la sécurité des personnes" la "priorité principale dans les efforts de reconstruction et de consolidation de l'Etat de droit", selon M. Chastel. Les centaines de viols commis dans la province du Kivu doivent "absolument amener les autorités à redoubler leurs efforts afin de mieux protéger les populations civiles" et "neutraliser les éléments nuisibles qui terrorisent la province", a-t-il insisté. Evoquant le "drame de l'impunité", le secrétaire d'Etat a observé: "Ce ne sont pas seulement les rebelles qui commettent des crimes. Du côté des forces de l'ordre, on a pu constater des comportements tout aussi condamnables". Toutefois, "comment envisager que l'Etat congolais puisse reprendre le contrôle de son territoire sans armée, ni forces de police ni appareil judiciaire bien formé, bien encadré, bien payé?" s'est demandé le responsable belge. La RDC doit "assumer ses responsabilités, et cela à tous les niveaux, mais "il faut que le communauté internationale en fasse autant", selon M. Chastel, qui a évoqué l'enquête lancée par les Nations unies pour comprendre les raison de l'inaction de la Monusco, la mission onusienne sur place, face à ces viols. Plusieurs centaines, sans doute plus de 500, femmes et enfants ont été violés au cours des violences en RDC fin juillet et en août. Ces violences sont attribués par l'ONU à des rebelles hutus rwandais des Forces démocratique de libération du Rwanda (FDLR) et à des milices des Maï-Maï et les FDLR.

vendredi, juillet 30, 2010

La République Démocratique du Congo à besoin d’une loi pour protéger les défenseurs des droits humains

Aucune loi spécifique ne protège actuellement les défenseurs des droits de l'homme en RD Congo qui se sentent souvent menacés. Ce qui ne les empêchent pas de poursuivre sans relâche leur combat, peu apprécié des autorités. L’assassinat en juin dernier de Floribert Chebeya, secrétaire exécutif de l’Ong La Voix des Sans Voix (VSV), a jeté l'émoi dans les rangs des défenseurs des droits de l’homme en République démocratique du Congo. La peur ne peut que s’emparer d’eux, même si cette mort ne semble pas avoir ébranlé leur détermination. "Aucune circonstance ne peut nous amener à nous taire. Nous devons continuer le combat, c’est la seule façon de lui rendre hommage", crie de colère Fernandez Murhola, secrétaire exécutif national du Réseau national des Ongs des droits de l’Homme (Renadhoc). Mais la grande inquiétude pour ces Ong, demeure l’absence dans le pays d’une loi qui garantisse leur sécurité et protection. "Nous ne sommes pas protégés en Rd Congo. Nous sommes considérés comme des adversaires du pouvoir", constate Fernandez. Depuis la mort de Chebeya, la question de la protection des activistes des droits de l’homme est devenue une urgence. A la VSV, Dolly Ibefo Mbunga, secrétaire exécutif adjoint, demande un vote rapide au parlement d’une loi qui les protège. Car, si le pays a déjà ratifié les textes juridiques en la matière sur le plan international et régional (Déclaration universelle des droits de l’Homme, Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples…), ils estiment qu’ils ne sont pas appliqués. Le dernier rapport des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme en Rd Congo, met très clairement en cause "l’absence d’un cadre juridique qui protégerait spécifiquement les défenseurs, (ce qui) contribue dans une large mesure à l’extrême précarité de leur situation." Relations tendues Ferdinand Murhola fait savoir qu’il est, en effet, de la responsabilité première de l’Etat de protéger tous les citoyens. Et quand il n’applique pas ses propres lois et instruments juridiques ratifiés et que nous l’interpellons, "nous sommes mal vus", dit-il. Difficile d’avoir le point de vue du gouvernement, dont les relations avec les Ong de défense des droits de l’Homme n’ont pas toujours été bonnes ces dernières années. Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, les accuse souvent d’être à la solde de l’étranger de qui elles reçoivent leur pain. "Le problème, c’est le statut de ces défenseurs des droits de l’Homme. Constituent-ils un corps comme celui des avocats ? Est-ce une profession ?", interroge sous anonymat, un conseiller au ministère de la Justice et des droits humains. D’après lui, un projet de loi est en préparation, qui sera, précise-t-il, accompagné d’un “code de bonne conduite” des activistes des droits humains. "Car, ils n’ont pas que des droits mais aussi des obligations", dit-il. Selon cette même source, le gouvernement s’emploie à rendre effective l’entité de liaison des droits de l’homme créée en 2009. Cette structure qui regroupe des ministres, des représentants du parlement, le Procureur général de la République, des chefs de la police, de l’armée et des renseignements, "va permettre de mieux canaliser les plaintes des Ong." S’en remettre à Dieu Les rapports entre les autorités et ceux qui défendent les droits de l'Homme sont empreints de suspicion. "Nous sommes considérés comme des adversaires politiques lorsque nous dénonçons les arrestations arbitraires, assassinats, exécutions sommaires et extrajudiciaires, le détournement des deniers publics ou l’exploitation illégale des ressources naturelles", se plaint le secrétaire exécutif adjoint de la VSV, qui estime que leurs Ong jouent le rôle de chien de garde de la République. "Le pouvoir préfère ceux qui l’applaudissent et n’acceptent pas les critiques qui peuvent l’aider à améliorer", ajoute Murhola. Pour se protéger, les défenseurs des droits de l’Homme ont imaginé un système d’alerte précoce au sein de leur réseau. Il consiste à informer tous les membres de ce qui peut arriver à un des leurs dans l’exercice de ses activités. Un stratagème qui permet de déjouer ou de dissuader d’éventuels coups préparés. "Certains plans d’assassinats ont été déjoués grâce à ce système d’alerte", affirme Dolly, qui regrette son inefficacité actuelle. Ils imaginent d’autres stratégies et s’en remettent à Dieu : "C’est Lui le meilleur protecteur, le pouvoir ne saura rien contre Lui", professe la VSV.

mercredi, juillet 07, 2010

Un écrivain congolais est menacé de mort, Germain Dimbenzi Bayedi vient de publier Procès Mobutu.Un petit succès en librairie qui déplaît !!!

Un écrivain congolais est menacé de mort LAUSANNE | Germain Dimbenzi Bayedi vient de publier Procès Mobutu. Un petit succès en librairie qui déplaît à d’inquiétants inconnus. © PATRICK MARTIN / GÉRALD BOSSHARD | Dans son livre Procès Mobutu, Germain Dimbenzi Bayedi s’attaque en fait à tous les dictateurs d’Afrique noire. Alain Walther | 07.07.2010 | 00:03 Germain Dimbenzi Bayedi, auteur originaire du Congo (Kin-shasa) et titulaire d’un permis B, a beau connaître un succès d’estime avec son ouvrage Procès Mobutu, la peur s’est insinuée dans sa vie. A tel point qu’il a déposé une plainte pour «menaces par SMS». Dans son petit logis de l’Ouest lausannois, celui qui fut journaliste en Afrique avant son exil en Suisse, où il est employé dans un EMS depuis cinq ans, n’arrive pas à oublier les mots anonymes. Leurs auteurs ont au moins réussi à lui pourrir la vie. «Réveiller le molosse» «Sais-tu ce qui arrive quand on cherche à réveiller le molosse qui dort? Il mord jusqu’à ce que mort s’ensuive.» Trois SMS de cet acabit sont apparus sur le portable de Germain Dimbenzi Bayedi. Après le coup du molosse, il y eut aussi la phrase «arrête de vouloir nous égratigner, sinon…» et le plus convenu: «Un accident est vite arrivé...» Chez Payot, à Lausanne, le livre a du succès avec 32 exemplaires vendus et 41 d’ores et déjà commandés. Aux Editions Persée, en France, on annonce une réimpression de 500 exemplaires. Procès Mobutu met en scène le jugement d’un dictateur africain pour les crimes commis au cours de son règne. A la barre, le tyran plaide la cause des peuples du tiers-monde, et rejette la responsabilité des plaies qui frappent le continent africain sur les grandes puissances occidentales. On compte quelque mille Congolais (de Kinshasa) à Lausanne. Les courants pro-Mobutu ou pro-Kabila y sont représentés. «Moi, je suis neutre, ni d’un bord ni de l’autre. En fait, dans mon livre, je vise tous les dictateurs africains.» Les pro et les anti Le téléphone portable employé pour envoyer les menaces ne répond évidemment pas. Germain Dimbenzi Bayedi se défend d’avoir monté ce coup pour se faire de la publicité. «Si tel était le cas, j’aurais de gros ennuis avec la police et la justice.» Alors, qui peut en vouloir à l’auteur d’un ouvrage, aussi explosif soit-il, dont le nombre d’exemplaires ne dépassera pas mille? Selon un connaisseur de la diaspora congolaise à Lausanne, «cela peut être personne et tout le monde. Pro- et anti-Mobutu, cela commence à faire loin.» La police a pris l’affaire au sérieux et prend régulièrement des nouvelles de Germain Dimbenzi Bayedi.

vendredi, juin 25, 2010

La RDC "a l'un des pires climats d'affaires au monde"

KINSHASA (RDCongo) - Le République démocratique du Congo (RDC) "a l'un des pires climats d'affaires au monde", a estimé mercredi l'ambassadrice des Pays-Bas à Kinshasa, en évoquant notamment une "corruption massive". La RDC "a l'un des pires climats d'affaires au monde. Au niveau des investissements privés, on observe une grande incertitude juridique, une corruption massive ainsi que des pratiques d'un autre temps: expulsions, double vente de concessions, non-respect des contrats, extorsions...", a déclaré à la presse Mme Ellen Berends-Vergunst, à l'occasion de son départ de la RDC où elle était en poste depuis 2007. "Il y a des fuites massives dans les recettes douanières fiscales et dans d'autres secteurs", a-t-elle ajouté. Selon le rapport "Doing Business 2010" de la Banque mondiale, qui évalue le climat des affaires dans le monde, la RDC est classée au 182e rang sur 183 pays. La diplomate a relevé toutefois des "progrès" notamment dans le vote de lois pour l'amélioration du climat des affaires et l'adhésion récente de la RDC à l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). "Il est essentiel de miser sur le secteur privé pour une véritable croissance économique", a-t-elle ajouté, en soulignant qu'il y avait actuellement moins 100 entreprises européennes opérant en RDC, contre 6.000 en 1960. Alors que le pays est en passe d'atteindre le point d'achèvement de l'initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), ouvrant la voie à un allègement de la dette, Mme Berends-Vergunst s'est inquiétée des "risques de réendettement sous forme de contrats commerciaux d'un autre genre, et devant un certain relâchement dans la discipline budgétaire ainsi que le retard dans les réformes structurelles nécessaires au développement du pays". Kinshasa espère l'atteinte du point d'achèvement d'ici le 30 juin, date du cinquantenaire de l'indépendance de l'ex-Congo belge. La dette extérieure de la RDC s'élève à quelque 11 milliards USD à ce jour. Après le point d'achèvement, la dette tomberait à 2,3 milliards USD. S'agissant des élections prévues en 2011, l'ambassadrice des Pays-Bas a jugé que "l'absence de calendrier clair comportant des dates fixes permettant de conduire dans les temps l'ensemble des opérations électorales ainsi qu'un budget électoral non réaliste évalué à 780 millions USD présentent un risque à la réussite de ce processus". Evoquant enfin la fête de l'indépendance, Mme Berends-Vergunst a appelé les Congolais à "prendre en main leur destin de leur pays. 50 ans après, il ne faut plus trop se concentrer sur les méfaits de la colonisation ou d'une accession à l'indépendance à la hâte ou encore pointer à chaque fois du doigt les responsabilités de la communauté internationale".

lundi, juin 07, 2010

Assassinat de Monsieur Floribert Chebeya Bahizire, Directeur Exécutif de l'organisation de défense de droit de l'homme en RDCongo

la Voix des Sans Voix (VSV), directeur exécutif de la VSV en République démocratique du Congo (RDC) Floribert Chebeya Bahizire a été retrouvé mort dans sa voiture en dehors de Kinshasa sur Juin 2. Le corps de son chauffeur, M. Bazan Edad, a été retrouvé dans un endroit différent. Le Directeur exécutif adjoint de la VSV, M. Dolly Ibefo Mbunga n'a toujours pas été autorisé à voir le corps de M. Chebeya Bahizire. Deux jours avant sa disparition, le mardi 1 Juin M. Chebeya Bahizire a été convoqué par le général John Numbi, l'Inspection générale de la police de Ligwala, Kinshasa. M. Chebeya Bahizire a été en contact téléphonique avec sa famille jusqu'à ce que juste après 21 heures ce soir-là. Juste avant 20 heures, il envoya un message texte à des parents en disant qu'il n'avait pas encore rencontré le général Numbi, mais attendait toujours à l'Inspection. Son dernier message a dit qu'il partait de l'Inspection et s'arrêtant brièvement à l'Université sur le chemin du retour. Après cela, il était injoignable sur son téléphone. précoce, le mercredi 2 Juin VSV a publié une déclaration au sujet de la disparition de M. Chebeya Bahizire. Dans la déclaration, VSV exprimé sa préoccupation que sa disparition pourrait être liée à une lettre reçue le 28 mai sur ses efforts pour améliorer les conditions de détention. Depuis les nouvelles de la mort de M. Chebeya Bahizire's, plusieurs organisations - dont Amnesty International, l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), Frontline Defenders, l'Afrique centrale Défenseurs des Droits Humains Network (REDHAC), Afrique de l'Ouest Défenseurs des Droits Humains Network (WAHRDN), l'Est et Corne de l'Afrique de défenseurs des droits de l'homme Network (EHAHRD-Net) - font valoir que les circonstances entourant le décès de M. Chebeya Bahizire sont certainement suspect, en particulier compte tenu du harcèlement accru des droits de l'homme militants au Congo l'année dernière. Ils demandent au gouvernement congolais de lancer immédiatement une enquête approfondie, impartiale et indépendante sur la mort de M. Chebeya Bahizire de. L'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme, programme conjoint de l'OMCT et la FIDH, invite également les autorités congolaises de mettre un terme à toutes les formes de harcèlement contre les défenseurs des droits humains en RDC et à se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme ainsi que et les instruments internationaux régionaux concernant les droits de l'homme ratifiés par la RDC. En outre, dans une déclaration commune, REDHAC, WAHRDN et EHAHRD-Net demandons à l'Organisation des Nations Unies et la Commission Africaine des Droits Humains et des peuples pour diriger le gouvernement congolais à mener une enquête impartiale et de respecter les droits de l'homme dans le pays. Les personnes concernées sont également encouragés à envoyer des lettres au gouvernement congolais d'exprimer leur indignation face à la mort de M. Chebeya Bahizire et appelant le gouvernement à mettre un terme à toutes les formes de harcèlement contre les défenseurs des droits de l'homme en RDC et se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Les lettres doivent être envoyées aux personnes suivantes: SE Joseph Kabila, Président de la République, Bureau du Président de la République, le Palais de la Nation, Kinshasa / Gombe, République Démocratique du Congo, Fax +243 88 02 120 M. Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Bureau du ministre, département de la construction des Affaires étrangères, Kinshasa / Gombe, République Démocratique du Congo M. Luzolo Bambi, ministre de la Justice et procureur général, ministère de la Justice et Garde des Sceaux, BP 3137, Kinshasa Gombé, République Démocratique du Congo, Fax: + 243 88 05 521 Mission permanente de la République démocratique du Congo auprès de l'Organisation des Nations Unies, Avenue de Budé 18, 1202 Genève, Suisse, E-mail: missionrdc@bluewin.ch, Fax: +41 22 740.16.82 Ambassades de la RDC dans les pays des individus concernés respectifs Pour lire les déclarations des divers organismes mentionnés dans la présente alerte, rendez-vous aux liens suivants: Voix des Sans Voix: www.wmd.org/sites/default/files/communique_de_presse_Chebeya_0610.pdf(en français) Amnesty International: www.amnesty.org / fr / pour-média / Communiqués de presse / République démocratique--Congo-doit-enquête-activiste% E2% 80% 99s-mort-2010-06-02 Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme: www.fidh.org / RDC-Vive l'indignation de bains-à-la-mort-du-défenseur (en français) Frontline Defenders: www.frontlinedefenders.org/node/2551 Déclaration conjointe REDHAC, WAHRDN et EHAHRD-Net: www.wmd.org/sites/default/files/Press_statement_on_Chebeya_Bahizire_0610.pdf (en anglais et en français) Pour une déclaration de la démocratie Forum africain, allez à: www.africandemocracyforum.org/attachments/060_ADF% 20statement% 20on% 20DRC% 20 -% 202010.pdf 20 juin% (en anglais) ou www.africandemocracyforum.org/attachments/060_Déclaration %% 20l% 20de ADF '/ 20 -% 20DRC% 20 -% 202010.pdf 20juin% (en français) Pour lire un article paru dans le Recueil de la démocratie, allez à: www.demdigest.net/blog/regions/rights-groups-demand-investigation-into-death-of-democracy-activist-2.html Pour afficher un clip vidéo de YouTube sur les disparitions fréquentes en RDC comprenant Chebeya Bahizire ses collègues M., allez à: www.youtube.com/watch?v=qCghW-bQErg Pour lire l'article de l'Associated Press, allez à: www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jS_FU1qr7Z2OGne6M1AP-j5yreUQD9G3OIG00

dimanche, mai 16, 2010

Voici quelques images de l' exposition du roman fiction politique"Procès MOBUTU" de Monsieur Germin Dimbenzi au salon International du livre à Genève

Comme il est de coutume, en marge de chaque édition du salon international du livre et de la presse de Genéve, se tient en parallèle le salon Africain du livre et de la presse, nous avons donc eu cet immense privilège et cette lourde tâche de représenter valablement la littérature congolaise de la RDC aux côtés des autres confrères auteurs et écrivains africains. Tous ensemble, nous avions, au cours de ces 5 jours qu'ont durés les assises, défendu les couleurs de notre cher continent.

lundi, mai 03, 2010

Nous ne devons pas oublier les victimes de la guerre au Congo "The Guardian, Friday 23 April 2010 "

Le peuple de la République démocratique du Congo ont plus de 11 ans subi des violences, des crimes de guerre, la corruption, la crise humanitaire, pillages et viols sur une échelle qui défie l'entendement. En avril 2007, l'International Rescue Committee a estimé le nombre de morts au Congo depuis 1998 à 5,4 millions. Ce chiffre terrible continue d'augmenter à un taux de 45.000 par mois. Les conséquences supplémentaires de la maladie et la malnutrition a entraîné une augmentation du nombre de morts à au moins 7 millions de dollars, sans compter les millions de réfugiés. Ce que ces chiffres choquants ne peut pas transmettre, c'est l'ampleur des viols en cours, la torture et la mutilation. En Février, 15 femmes ont été enlevées et violées par des agresseurs armés - cinq ont été sauvagement torturé, puis décapité; trois ont survécu et ont été transportés à l'hôpital Panzi à Bukavu pour des soins médicaux d'urgence. Les sept autres sont toujours portés disparus, présumés morts. Les droits de l'homme génocide organisation listes de surveillance du Congo au sommet de son objectif de 2010 la liste des pays confrontés à des massacres en cours. Il n'existe toujours pas de fin en vue pour les atrocités. En outre, la stabilité politique et la paix sont d'une importance capitale non seulement pour les citoyens du Congo, mais aussi pour tous ceux de la région des Grands Lacs africains. Pourtant, la plupart du monde, le sort du peuple du Congo demeure invisible. Nous venons marquée Yom HaShoah, la commémoration annuelle juive de l'Holocauste. Si l'on considère la souffrance et l'ampleur des atrocités commises au Congo, nous ne pouvons que rappeler notre propre 6 millions de victimes du génocide nazi. Le "ne rien entendre, ne rien voir et ne rien» ne remplit pas la promesse de «plus jamais ça!" rester les bras croisés alors que les êtres humains sont massacrés. Il déni de justice pour les victimes et les questions de notre engagement très à l'humanité. Comme les rabbins nous ne pouvons pas ignorer l'appel de notre tradition: «Celui qui détruit une âme, il est considéré comme s'il détruit tout un monde. Et quiconque sauve une vie, il est considéré comme s'il faisait don de tout un monde." En conséquence, nous lançons un appel à tous les chefs de parti au nom du peuple du Congo. Nous avons tous la responsabilité de parler pour ceux qui ne peuvent pas. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que d'un élément central de l'Union européenne, du Commonwealth et le G20, le Royaume-Uni pourrait et devrait jouer un rôle plus central dans la mobilisation de l'opinion mondiale à s'attaquer aux causes profondes de ce conflit. Nous demandons donc à toutes les parties à engager une volonté inébranlable de faire économiser du Congo une priorité absolue pour la prochaine législature. Nous reconnaissons qu'il existe de nombreuses crises humanitaires à travers le monde qui nécessitent une attention urgente. Pourtant, la guerre et de crise humanitaire immense Congo sont à une échelle qui ne peut plus rester ignorée. Il est maintenant temps d'agir, le moment est venu pour le leadership. Nous espérons que tous les chefs de parti sera répondre à l'appel. Nous venons marquée Yom HaShoah, la commémoration annuelle juive de l'Holocauste. Si l'on considère la souffrance et l'ampleur des atrocités commises au Congo, nous ne pouvons que rappeler notre propre 6 millions de victimes du génocide nazi. Le "ne rien entendre, ne rien voir et ne rien» ne remplit pas la promesse de «plus jamais ça!" rester les bras croisés alors que les êtres humains sont massacrés. Il déni de justice pour les victimes et les questions de notre engagement très à l'humanité. Comme les rabbins nous ne pouvons pas ignorer l'appel de notre tradition: «Celui qui détruit une âme, il est considéré comme s'il détruit tout un monde. Et quiconque sauve une vie, il est considéré comme s'il faisait don de tout un monde." En conséquence, nous lançons un appel à tous les chefs de parti au nom du peuple du Congo. Nous avons tous la responsabilité de parler pour ceux qui ne peuvent pas. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que d'un élément central de l'Union européenne, du Commonwealth et le G20, le Royaume-Uni pourrait et devrait jouer un rôle plus central dans la mobilisation de l'opinion mondiale à s'attaquer aux causes profondes de ce conflit. Nous demandons donc à toutes les parties à engager une volonté inébranlable de faire économiser du Congo une priorité absolue pour la prochaine législature. Nous reconnaissons qu'il existe de nombreuses crises humanitaires à travers le monde qui nécessitent une attention urgente. Pourtant, la guerre et de crise humanitaire immense Congo sont à une échelle qui ne peut plus rester ignorée. Il est maintenant temps d'agir, le moment est venu pour le leadership. Nous espérons que tous les chefs de parti sera répondre à l'appel.

mardi, avril 27, 2010

Un nouveau roman de fiction politique intitulé<< Procès MOBUTU>> vient de paraître aux éditions Persee à Paris.

L'auteur, Monsieur Germain DIMBENZI BAYEDI, jeune écrivain africain résidant en Suisse, a mis en scène le jugement d'un des plus grands dictateurs que le continent africain n'ait jamais connu, feu le maréchal MOBUTU, pour des crimes commis au cours de son long règne à la tête d'un des géants du continent noir. L'accusé( Qui réprésente d'ailleurs tous les dictateurs vivants ou disparus du tiers-monde)qui, pour contrer les accusations de la cour, va vouloir à tout prix transformer la barre du tribunal en une tribune où il va tenter de plaider la cause des peuples du tiers-monde vis à vis de l'occident, en présentant ce dernier( L'occident) comme responsable de tous les maux qui accablent l'Afrique. En évoquant des faits historiques de triste mémoire comme << le colonialisme>> ou << l'aparthéid>>, l'accusé va vouloir enfiler la peau d'un défenseur des peuples du sud, il essayera tout au long de ce procès d'incarner la haine irrépressible des peuples du sud envers les anciennes puissances coloniales. Mettant à profit toutes ses connaissances en politique internationale, l'accusé n'hésitera pas, à chacune de ses allégations, de fustiger l'occident, le rendant responsable de toutes les guerres, de tous les massacres et génocides qui gangrènent le continent noir dans le seul but d'exploiter ses richesses, de saboter sa souveraineté, de vouloir réinstaurer ou instituer une sorte de néocolonialisme. En approfondissant la lecture de cet ouvrage riche et émouvant, le lecteur peut avoir plutôt l'impression d'assister à un procès que l'accusé Mobutu fait aux puissances occidentales et à certains pays et dirigeants africains qu'il qualifiera de << Marionnettes>> au service de l'occident. Une belle manière pour lui de régler ses vieux comptes à toutes ces puissances occidentales qui l'ont vaillamment soutenu au temps de sa gloire et qui, voyant leur soif étanchée, l'ont sèchement abandonné comme une vieille chaussette. Croyez moi, si MOBUTU était jugé, c'est ce qu'il aurait dit, et telle serait sa ligne de défense. Le roman est actuellement disponible chez tout bon libraire( Fnac, Payot et autres) et sur des sites Internet spécialisés du livre( Fnac.com, Amazon.fr, Chapitre.com, Alapage.com, etc) ainsi que dans le site de l'éditeur www. editions-persee.fr. Voici les coordonnées du livre: TITRE: Procès MOBUTU. Editeur: Editions Persee à Paris. Auteur: Germain DIMBENZI BAYEDI. ISBN: 978-2-35216-545-3. Faîtes circuler ce message s'il vous plaît, excellente lecture et que votre joie soit exquise! Il ya de l'éléctricité dans l'air!

dimanche, avril 18, 2010

rdcongo la guerre oubliée (II partie)

Deux chefs de milices en procès à La Haye. Mais sur le terrain rien n’a vraiment changé depuis 2003. Viols, enfants soldats, villageois massacrés, c’est toujours la population civile qui souffre le plus de ce conflit sans fin.

mercredi, avril 07, 2010

les textes juridiques de la République démocratique du Congo, et les lois qui dictent la vie quotidienne, sont deux choses différentes.

Dans l'actuelle Constitution de la République démocratique du Congo, l'article 24 stipule: «Toute personne a droit à l'information. La liberté de la presse, la liberté d'information et de la diffusion par la radio et la télévision, la presse ou par tout autre moyen de communication est garanti dans le respect des réglementations nationales, les bonnes mœurs et les droits des tiers, (...)". La loi souligne par ailleurs la mission des radiodiffuseurs publics d'agir en tant que service public. En outre, la loi existe 96/002 du 22 Juin 1996, qui garantit non seulement la liberté d'expression mais aussi le pluralisme des médias et la liberté des entrepreneurs dans le secteur des médias. Comme cette loi vient de l'époque de la dictature de Mobutu, il a été soumis à l'examen devant le Parlement. En particulier, les points qui définissent les sanctions pour diffamation ou insulte autorités de l'Etat, ont été réécrits, et en ce qui concerne les sanctions sévères d'une infraction journalistique desserré.

L'image du paysage médiatique en RDC, doit être construit sur un cadre juridique solide. Les comportement des médias dans la vie quotidienne, est clair que la première impression est trompeuse, et entre les textes juridiques et la mise en pratique sont deux mondes.

les médias congolais ont le potentiel suffisant pour jouer un rôle actif dans l'élaboration de leur pays. La Constitution permet à la presse, la liberté d'information et de diffusion. Mais seulement après l'endiguement de la corruption et les menaces de violence contre la personne, les médias peuvent atteindre leur plein potentiel et de soutenir le processus de développement démocratique positive.

Jusque-là, cependant, Il y a encore beaucoup de changements nécessaires. Aucun média sera en mesure de remplir son rôle de responsable dans la société, aussi longtemps que les journalistes sont menacés, voire tués, tandis que les stations de radio seront exploitées par les politiciens locaux à des fins de propagande, aussi longtemps que les journalistes sont payés indigne et sans investissement dans la formation et de soutien des médias professionnels. Cela comprend: la nécessité pour les registres de licence d'exploitation de manière indépendante et les médias seront couverts pour les sanctions - une foule de tâches qui n'ont pas été réalisés jusqu'à ce jour sous la présidence de Joseph Kabila. Dans la perspective des élections en Juillet 2011, mais il semble que ce qui concerne le temps restant pour un changement dans le secteur des médias semble très mauvais. Si la condition ne s'améliore pas d'ici là - qui doit être - le paysage médiatique se poursuit par la corruption des élites politiques et leurs besoins personnels sera dominé. Sur la ligne est juste, le journalisme indépendant, qui, bien que garantis par la loi, mais - comme tant* la liberté d'expression* restera en RD Congo - jusqu'à nouvel ordre une illusion.

dimanche, avril 04, 2010

A tous les lecteurs de ce blog , je vous invite à signer cette pétition pour l'amour de notre pays la République Démocratique du Congo

31 mars 2010
RD Congo : 15 ans de guerre – Tout un avenir à reconstruire
Nouvelle campagne de mobilisation en faveur d’une paix durable en RD Congo
2010 est une année charnière pour la République démocratique du Congo. Non seulement le pays
célèbrera en juin le cinquantième anniversaire de son indépendance, mais le rôle de la MONUC et les
conditions de son départ devront être définis avant le 31 mai et de nouvelles élections doivent être
organisées. En outre, la France doit mener une mission du Conseil de Sécurité sur place en avril et a
prévu d’organiser un Forum régional pour la coopération dans les Grands Lacs cette année.
Ce calendrier chargé doit être l’occasion de s’attaquer enfin aux causes structurelles du conflit et
mettre fin à l’insécurité, à la pauvreté, au pillage des ressources et à la corruption généralisée.
C’est ce constat qui a poussé Oxfam France, le CCFD – Terre solidaire, le Secours catholique –
Caritas France, le COSI Promouvoir et défendre les droits, le RéFAC - Réseau France Afrique
Centrale ainsi que les organisations congolaises CNONGD, RODHECIC et la Commission épiscopale
Justice et Paix, et le réseau d’ONG européennes Eurac à lancer une campagne intitulée «15 ans de
guerre – tout un avenir à reconstruire » pour mobiliser le grand public et interpeller les autorités
françaises.
Depuis près de 15 ans, la RDC est le théâtre de combats entre divers groupes congolais et étrangers,
ainsi qu’entre ces groupes et l’armée nationale. Ces conflits armés se traduisent par la mort de très
nombreux civils, le déplacement de millions de personnes, la généralisation des violences sexuelles et
l’effondrement des services sociaux de base.
Les opérations de désarmement forcé de 2009 dans l’Est du pays ont entraîné le déplacement de plus
de 900 000 personnes. Plus de 9 000 maisons ont été détruites, plus de 8 000 cas de viols rapportés
et au moins 1 433 civils tués [1].
Pour les membres de la campagne « 15 ans de guerre – tout un avenir à reconstruire », la France,
tant au sein de l’Union européenne que du Conseil de sécurité des Nations unies, peut jouer un rôle
de premier plan en faveur d’une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs.
Adressées à Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner et aux députés, les quatre demandes de la
campagne sont :
Protéger les populations civiles en apportant un appui cohérent et axé sur les droits de l’Homme à
une réforme en profondeur de l’armée, de la police et de la justice, en veillant à la mise en oeuvre
effective du mandat actuel de la MONUC, dont toute perspective de retrait dépendra d’une
amélioration tangible de la sécurité des populations, et en préférant le désarmement volontaire aux
options essentiellement militaires ;
Garantir l’accès aux services de base en mobilisant les ressources nécessaires à la mise en oeuvre
d’un “ plan Marshall ” pour la RDC, en permettant un suivi indépendant du budget et de l’aide par la
société civile congolaise et en oeuvrant en faveur d’une véritable réforme foncière ;
Renforcer les processus démocratiques et citoyens en soutenant les élections locales, en
poursuivant le processus de décentralisation et en appuyant davantage la participation de la société
civile, notamment des femmes, à la construction de la paix et à la démocratisation ;
Mettre fin à la militarisation de l’exploitation et du commerce des ressources naturelles en
exigeant la “ diligence raisonnable ”, en aidant à mettre en oeuvre un dispositif multilatéral de
certification et en demandant que tous ceux qui bénéficient du trafic illégal de ces ressources fassent
l’objet de poursuites appropriées.
[1] Sources : FNUAP et Human Rights Watch.
Contacts presse
- Oxfam France : Magali Rubino 01 56 98 24 45 / 06 30 46 66 04 mrubino@oxfamfrance.org
- Secours Catholique / Caritas France : Anne Bonnefont - 01 45 49 74 93 / 06 07 12 46 36
anne-bonnefont@secours-catholique.org -
- CCFD–Terre Solidaire : Véronique de La Martinière : 01 44 82 80 64 v.delamartiniere@ccfd.asso.fr
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