lundi, janvier 26, 2015

Kinshasa : les autocrates africains sont-ils devenus autistes?

Des dizaines de morts pour rien? Les élus du Parlement congolais ont fini hier par retirer du projet de loi électorale une disposition qui permettait techniquement au président Kabila de se représenter en 2016 alors que la Constitution ne lui accordait que deux mandats. "On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel." La petite phrase de François Hollande date du 27 novembre, à la veille du sommet de la Francophonie de Dakar. Un mois plus tôt, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, avait été chassé par des manifestations populaires pour avoir voulu s'accrocher au pouvoir par le biais d'un changement de la Constitution. Moins de trois mois plus tard, au début de cette semaine, voilà que Joseph Kabila, faisait tirer sur la foule qui contestait sa tentative de vouloir garder son fauteuil par un texte législatif adopté en catimini deux jours avant la fin de la session parlementaire.

Violences en RDC: les nombreuses arrestations font polémique

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