Carole Vann / InfoSud - La base pour la promotion de la démocratie et les droits de l'homme dans le contexte de l'OIF est la Déclaration de Bamako, adoptée il ya dix ans par les Etats membres de l'OIF. InfoSud Hugo Sada, les délégués à la paix, la démocratie et les droits de l'homme à l'OIF, réuni à Genève en Juin lors d'une réunion avec les organisations non gouvernementales (ONG) à l'avance du Sommet de la Francophonie en Octobre à Montreux.
CV InfoSud: Comment peut-on parler-part française dans le respect des droits de l'homme et de jouer la démocratie? Ces valeurs universelles sont aussi à l'intérieur de l'ONU.
Hugo Sada: Bien sûr, ces valeurs sont le patrimoine de l'humanité tout entière. La Francophonie est inspiré par une vision de l'humanisme et de démocratie qui ont été collectés depuis sa création par les pères fondateurs, tels que Léopold Sédar Senghor, le poète et président de longue date du Sénégal. La Francophonie n'est pas, comme on dit souvent, une invention de la France ou son bras néo-coloniale. La Francophonie a été recherché par les gens du Sud, souvent contre l'avis de la France.
Dans la promotion de ces valeurs, le monde de langue française ont leur propre point de vue. Pendant la plus grande forme de néo-libéralisme que le monde de langue française a toujours milité pour la régulation des marchés. Il a ainsi souligné les effets pervers de la notion de mondialisation, qui ne respectent pas les droits de l'homme et la démocratie. Leur vision n'est pas nécessairement les mêmes que ceux des autres grands acteurs internationaux.
La Francophonie a une autre caractéristique qui les distingue de l'ONU et les organisations régionales comme l'Union africaine (UA) ou de l'UE. Elle travaille sur les cinq continents et met l'accent sur les actions qui ne font pas les autres organisations.Cela inclut, par exemple, le suivi du processus d'élection ou le soutien des institutions pour consolider l'État de droit ou de l'appui des institutions nationales des droits de l'homme. Nous parlons les uns avec les autres organisations de la.
InfoSud: Pourquoi était-il nécessaire il ya dix ans pour adopter la Déclaration de Bamako, qui saisit l'universalité des droits de l'homme? De tels accords existent déjà au sein de l'ONU.
Sada: La Déclaration de Bamako comprend les droits et libertés par les normes de la démocratie. Recherchez le mot «démocratie» dans la Charte des Nations Unies. Il n'existe pas là-bas. Ce sujet a d'ailleurs, la Déclaration de Bamako, a inspiré plus tard l'UE et l'UA. InfoSud: Comment est appliquée, la Déclaration de Bamako?
Sada: Depuis 10 ans, fait un excellent travail là-bas, qui ne peut se résumer en quelques mots. Il s'agit de renforcer les capacités institutionnelles de droit, justice, institutions électorales et les médias. La démocratie ne se décrète pas. Il se construit, étape par étape. Ces actions sont bien entendu moins spectaculaire que le déploiement de troupes de l'ONU. Les réformes de 2006 des Nations Unies à Genève établi droits de l'homme du Conseil et de l'examen périodique des droits humains de tous les pays (EPU) dans ce groupe, nous avons aidé les gouvernements dans leur préparation. Nous travaillons ensemble avec eux pour mettre en œuvre les recommandations.
InfoSud: Les droits de l'homme a tendance, mais le groupe des pays africains, cet utilisateur peut être bien représentées dans les forces d'occupation à la lenteur des progrès dans ce domaine.
Sada: C'est effectivement un vieux problème qui existe depuis le prédécesseur du Conseil des droits de l'homme, la Human Rights Commission. La lenteur de certains groupes régionaux est connu. Surtout à cet égard est notre organisation l'échelle du continent un avantage pour surmonter la voie régionale de la pensée. InfoSud: Quelles sanctions à la disposition de l'OIF? Si les résultats sont encourageants?
Sada: En un coup d'Etat ou d'un changement de gouvernement qui n'était pas constitutionnel, ont été suspendues dans plusieurs États de l'OIF. Ce fut le cas pour le Togo, la Mauritanie, Madagascar et la Guinée. Notre sanctions ne doivent pas être confondues avec celles imposées par le Conseil de sécurité, si la paix, la sécurité et la stabilité internationales sont menacées. Notre sanctions sont essentiellement symboliques. Ils expriment notre désapprobation, combiné avec de fortes attentes pour un retour à l'ordre démocratique. Nous supposons que les pays ne vont pas bien, ayant rompu avec l'ordre constitutionnel. Mais l'isolement ne favorise le retour à la démocratie.Ces sanctions sont l'incitation pour les pays revenir à l'ordre constitutionnel. Ils sont utiles pour les États à prendre des dispositions pour un retour à la démocratie et de l'accompagner.
InfoSud: Quelles sont les mesures a l'OIF après l'assassinat du militant des droits humains congolais Floribert Chebaya sur 2 Juin fait?
Sada: Nous avons demandé au Gouvernement de la République démocratique du Congo d'ouvrir une enquête. Floribert Chebaya a été un de nos partenaires. Il doit assister à la conférence des ONG à Genève, en préparation du Sommet de la Francophonie. Sa mort fut un choc pour nous tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire