"vive inquiétude" de l'ONU
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a exprimé hier "sa plus vive inquiétude" après le décès d'un opposant congolais dans un cachot militaire de Kinshasa, où il était détenu pour avoir lancé une pierre sur le convoi présidentiel.
"La Monusco exprime sa plus vive inquiétude, suite à la mort de Armand Tungulu Mudiandambu, survenue dans la nuit du 1er au 2 octobre, alors qu’il était en détention dans un cachot d’un camp militaire de Kinshasa", indique un communiqué.
"Les circonstances de sa mort doivent être élucidées par une enquête transparente et impartiale que la Monusco appelle de tous ses voeux", souligne le texte.
Agé d'une trentaine d'année, Armand Tungulu, qui résidait habituellement en Belgique, a été arrêté le 29 septembre à Kinshasa pour avoir lancé une pierre contre le convoi du chef de l'Etat Joseph Kabila.
Il a été retrouvé mort le 2 octobre dans un cachot de la garde républicaine, où il "se serait suicidé", selon le parquet général de RDC. Des ONG congolaises de défense des droits de l'Homme ont dénoncé "tous les actes ignobles commis" à l'encontre M. Tungulu, violemment frappé, selon elles, par les gardes du corps de M. Kabila lors de son arrestation. Mettant en doute la version officielle du suicide, elles ont réclamé une "commission d'enquête objective et impartiale".
La France puis les Etats-Unis, ont exprimé leur "préoccupation" et demandé que "toute la lumière soit faite" à travers notamment l'ouverture d'"une enquête crédible et indépendante". Une avocat canadienne d'origine congolaise, accusée à tort d'avoir filmé avec son téléphone portable l'arrestation de M. Tungulu, a été détenue par la police et les services renseignements pendant une semaine, avant d'être libérée mercredi. Nicole Bondo Muaka s'est dite victime de "détention arbitraire" alors qu'elle n'avait commis "aucune infraction".
referencement google - streetwear - location utilitaire longue durée - médium pur
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire