mardi, novembre 28, 2006

Qui est LAURANT NKUNDA ! ! !

ancien officier de l’armée congolaise accusé de crimes de guerre et dont les forces rebelles ont repris les opérations militaires à l’Est de la RDC, a déclaré nombreux medias. Les lieux où se trouve Nkunda sont bien connus des autorités congolaises et des forces de maintien de la paix des Nations Unies, depuis qu’un mandat d’arrêt a été lancé contre lui en septembre 2005.

Un mandat d’arrêt a été lancé il y a des mois contre Nkunda pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et pour insurrection, mais la police et l’armée n’ont rien fait pour l’arrêter; Aussi longtemps que Nkunda est en liberté, la population civile demeure en grand danger.”

Nkunda était un officier supérieur du Rassemblement Congolaise pour la Démocratie - Goma (RCD-Goma) soutenu par le Rwanda, l’un des principaux groupes rebelles ayant combattu en RDC de 1998 à 2003. En 2004 il a été nommé général dans une nouvelle armée nationale congolaise crée avec des soldats des forces dissidentes à la fin de la guerre. Il a refusé le poste et s’est retiré avec des centaines de ses soldats dans les forêts de Masisi au Nord Kivu. En août 2005.

Nkunda est resté en liberté même si les autorités gouvernementales de la province, l’armée congolaise, et les forces de maintien de la paix des Nations Unies connaissaient les lieux où il se trouvait. Des journalistes locaux et des sources de la société civile ont fait état de ses visites fréquentes à Goma, siège du gouvernement de la province du Nord Kivu et centre d’opérations important pour les soldats congolais et les forces de maintien de la paix des Nations Unies.

mercredi, novembre 22, 2006

Enfin Paul Kagamé dans Le collimateur de la cour pénale international, il devait être inculpé aussi pour le génocide commis en R.D.Congo, dont les 5

La justice française enquête sur la mort du président Habyarimana, qui a déclenché le génocide en 1994. L e parquet de Paris a donné lundi 21 novembre son accord au juge d'instruction Jean-Louis Bruguière pour qu'il délivre des mandats d'arrêts internationaux contre neuf proches du président rwandais, Paul Kagame, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat contre son prédécesseur en avril 1994, a-t-on appris de sources judiciaires.Cet attentat contre le président Juvénal Habyarimana, est considéré comme l'élément déclencheur du génocide des Tutsis. Ces mandats d'arrêts visent notamment l'actuel chef d'Etat-major général des Forces rwandaises de défense, James Kabarebe, ainsi que le chef d'Etat-major de l'armée de terre, Charles Kayonga. En 1998, les familles des trois membres d'équipage français de l'avion présidentiel abattu ont porté plainte pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste". En effet, la justice française est compétente lorsque des crimes ou délits sont perpétrés contre ses ressortissants à l'étranger.

vendredi, novembre 10, 2006

Élections en RD Congo et après ?

Par prosper Nobirabo Musafiri Le processus de la refondation de la République démocratique du Congo est désormais irréversible disent les optimistes de la scène politique congolaise. Il est entendu qu’il passe nécessairement par le déroulement du second tour des élections le 29 octobre 2006.Aussi, certains observateurs pensent déjà sur l’essence d’un vote pour un choix utile. Un choix qui doit se caractériser par l’existence d’un leadership fort à même de renforcer la stabilité des institutions nationales congolaises pour qu’elles soient fortes. Des institutions dépersonnalisées qui échappent au culte de la personnalité, mais susceptibles de s’affirmer dans cette logique de concevoir de vrais programmes de développement national. Mais le congolais ne doit plus être naïf ou continuer de rêver. Il vrai, on peut toujours tirer les leçons de ces guerres d’agression et de tous ces complots de déstabilisation du Congo démocratique dans lesquels on met en avant plan la responsabilité de ce bouc-émissaire qu’est l’occident tout en ignorant notre responsabilité personnelle n’est serait ce que sur le plan du silence complice face à la mauvaise gestion des dirigeants prédateurs de notre pays. Au-delà, il ne faut jamais perdre de vue que la République démocratique du Congo est au centre d’un business régional et international. Déjà aux temps forts de la guerre froide, le Congo démocratique alors la République du Zaïre était l’objet de convoitises grâce à sa position géostratégique. Occuper le Congo démocratique, disait-on, c’est contrôler toute l’Afrique. Aussi, Frantz Fanon n’avait-t.il pas raison lorsqu’il affirma que « l’Afrique avait la forme d’un revolver dont la gâchette se trouvait au Congo ». On comprend aisément pourquoi les capitalistes et les communistes ont cherché à prendre le contrôle du Congo Kinshasa, non pas seulement pour assurer la sécurité de leur pays, mais aussi et surtout avoir la main mise sur le diamant, le caoutchouc, le coton, le cuivre, l’or et l’uranium. Par ailleurs, les richesses du sol et du sous-sol congolais ont constitué plus les enjeux économiques que politiques des guerres que les congolais ont connues. Mais cette fois, avec l’Uranium, le pétrole encore inexploité de l’Ituri dans la Province Orientale en RD Congo, le gaz méthane du Lac Kivu, le Coltan, le bois de la forêt de l’Équateur, et par ces temps qui courent, l’eau du fleuve Congo. Autant d’immenses ressources inexploitées qui constituent des objets de convoitise, plaçant ainsi l’ex Zaïre de Mobutu aux centres des intérêts économiques régionaux et internationaux. Problématique de l’Afrique centrale et des grands lacs. Cependant, un fait mérite d’être souligné. Quelles que soient les richesses que le Congo démocratique peut posséder, tant qu’elles sont en sous-sol, inexploitées, la RD Congo ne peut se bomber le torse d’être « un grand pays riche » : C’est une grave illusion qui risque de nous faire dormir debout en ce 21ème siècle marqué par le réalisme et le pragmatisme. Toute richesse est richesse dès lors qu’elle est sur le marché de la concurrence pour que le pays producteur en tire profit. Or, seule une vision réaliste et pragmatique dépourvu de tout discours nationaliste et patriotique partisan peut aider la RD Congo à être la rampe de lancement du développement de l’Afrique centrale et celle de la région des grands lacs (RDC, Ruanda, Burundi). Malheureusement, cette vision région fait cruellement défaut dans le chef de ceux qui prétendent diriger le Congo démocratique. En Afrique centrale, par exemple, la RD Congo a perdu son leadership à cause justement de ce manque des leaders éclairés et capables de lever de défis sur le plan national. Des leaders caractérisés par des insuffisances et tâtonnement abominables sur le plan politique. Alors que le Congo démocratique, ex Zaïre, avait déjà donné le premier secrétaire exécutif de la Communauté économique de l’Afrique Centrale (CEEAC), en la personne de M. Lunda Bululu, la RD Congo n’a pas su capitaliser cet acquis. La mauvaise gestion des affaires publiques par les dirigeants politiques congolais a effacé le Congo démocratique au profit du Gabon, Cameroun et du Congo-Brazzaville. Cette même mauvaise gouvernance caractérisée par le manque de vision régionale claire a fait que la Communauté des pays des grands Lacs (Burundi, RDC et Ruanda) annoncé avec pompe lors de sa création n’a pas résisté à l’épreuve du temps et a volé en éclats. Pire, ce sont des États membres de cette communauté qui ont agressé l’ex-Zaïre. Élections du 29 octobre prochain, des signes inquiétants. Les drames qui se sont produits à Kinshasa du 20 au 22 août 2006, lors de la proclamation du résultat provisoire des élections présidentielles par le président de la commission électorale indépendante M. l’abbé Malu-Malu, à une avalanche de recours introduits à la Cour Suprême de Justice de la RD Congo, à la tension socio-politique sans cesse croissante, à la surexcitation qui caractérise la campagne électorale en cours pour le second tour de scrutin présidentiel, ne sont pas les seuls signes prémonitoires du danger qui plane désormais sur le second tour des élections présidentielles au Congo Kinshasa. En effet, à peine la campagne électorale a-t-elle commencé, que des incidents ont été signalés à Lodja dans la province du Kasaï oriental, à Mbandaka dans la province de l’Équateur et à Lubumbashi chef-lieu de la province du Katanga. Donc entre les propagandistes du camp de Jean Pierre Bemba et ceux de Joseph Kabila le torchon brûle. A Kinshasa, la nomination des officiers généraux, par le président sortant Joseph Kabila, respectivement comme ministre de l’Intérieur et Gouverneur de la capitale vient de rajouter de l’huile aux feux et suscite un tollé dans le milieu politique congolais. Le vice-président Azarias Ruberwa qui a la défense dans sa Commission, déclare que cette nomination n’a jamais été traitée à l’espace présidentiel, ni au gouvernement ni au Conseil supérieur de la Défense. La forte présence des hommes en uniforme (les milices privées des deux présidentiables, la Monuc et l’Eufor) dans la ville de Kinshasa donne l’insomnie à la population congolaise qui voit là des signes inquiétants annonciateurs de l’orage. Les pessimistes y voient déjà la militarisation du pays et de la ville de Kinshasa de façon officielle et unilatérale. A ce cocktail des signes avant coureur s’ajoute le commerce des cartes électorales qui se fait activement, plus particulièrement dans les vingt-quatre municipalités de la ville de Kinshasa. Depuis quelque temps, l’achat et la vente des cartes d’électeurs se font ouvertement, et sont constamment dénoncés dans les médias écrits et audiovisuels de la RD Congo. Des individus se livrent à ce trafic des identités électorales opèrent pour le compte d’une coterie politique qu’il ne faut pas nécessairement être sorcier pour le découvrir. Qu’en dit-on dans les milieux des commanditaires et organisateurs des élections ? Silence radio. Il est étonnant que cette contrebande des cartes d’électeurs passe pour un fait divers ou une rumeur sans fondement, alors qu’il y a des preuves matérielles probantes exhibées aux téléspectateurs par des chaînes de télévision. ‘La commission électorale indépendante’ de l’Abbé-président Apollinaire Malu Malu, la Monuc (Mission de l’observation des Nations Unies au Congo), l’Eufor (Force de l’Union européenne), la Mission d’observation de l’Union européenne, et le comité international de sages, qui sont actuellement présents à Kinshasa et prétendent tout mettre en œuvre afin que le second tour de scrutin présidentiel soit exempt d’irrégularités, restent muets comme des carpes. Pourquoi ne s’occupent-ils pas sérieusement de ces opérations frauduleuses ? Qui ne dit mot consent. ‘La commission électorale indépendante’, la Mission d’observation de l’Union européenne, la Mission d’observation des Nations Unies au Congo donnent l’impression qu’elles s’accommodent de ce trafic des cartes d’électeurs, car dans le cas contraire elles auraient fait tout ce qui est de leur pouvoir pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui préparent ces tricheries pour se délecter d’une victoire volée au second tour de scrutin. Alors, peut-on se vanter d’avoir financé et piloté en RD Congo une transition de trois aboutissant à l’organisation des élections « libres, démocratiques et transparentes » jamais tenues dans ce pays depuis plus de quatre décennies, pour y instaurer une paix durable et des institutions crédibles investies de la confiance du peuple ? Ne va-t-on pas là à une imposition de la paix du cimetière ? Non, l’aide de la communauté internationale pour la transition en RD Congo a été un désastre pour ne pas dire un fiasco et l’organisation des élections le remède pire que le mal.

Jean Pierre Bemba Jean Pierre Bemba cède et abandonne

Le camp du président sortant Joseph kabila savoure en coulisse la victoire et Jean pierre Bemba se contente de faire partie de l’histoire et de devenir l’opposant Eternel de Joseph Kabila…

samedi, octobre 07, 2006

les enfants accusés de sorcellerie sont jetés dans la rue... Cliquez Ici

Chasse aux enfants de la rue à Kinshasa La police nationale congolaise procède à Kinshasa à l’arrestation des enfants de la rue communément appelés «Shégués». L’opération a démarré depuis le mercredi 20 septembre dernier. La situation des enfants des rues apparaît comme le miroir grossissant de la société congolaise actuelle et de ses problèmes.

Les shégés sont un peu les victimes expiatoires d’une société incapable de protéger ses citoyens les plus jeunes et les plus vulnérables contre l’extrême violence dont elle est gangrenée.

Sans une prise de conscience et un investissement réel de la part des pays bailleurs de fonds et des autorités congolaises pour améliorer les conditions de vie de ces enfants, qui sont aussi le futur du Congo, le processus de transition, dont la réussite est tout sauf certaine, risque de déboucher sur un échec

jeudi, août 31, 2006

Le Triangle de la mort : cliquez ici

RD Congo: Les élections approchent, l’impunité perdure au Katanga L’armée Congolaise et les commandants Maï Maï doivent êtres inculpés de crimes de guerre (New York, 21 juillet 2006) -- Tandis que la République Démocratique du Congo se prépare aux élections, l’incapacité du gouvernement à agir rapidement et efficacement contre les soldats et autres responsables de meurtres, viols et tortures opérés contre des civils au Katanga pourrait aggraver le climat actuel de violence et d’insécurité qui règne dans la province, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui.

Bras de Fer au deuxième tour de la présidentielle

Qui de deux aura le soutient de Kisenga au deuxieme tour de la presidentielle??? Antoine Gizenga, arrivé en troisième position après le premier tour de la présidentielle, s’est entretenu hier avec le président Kabila et le Vice-président Jean-Pierre Bemba. Le leader du PALU, qui avait obtenu 13% de voix au premier tour de l’élection présidentielle, a, à ces occasions, « félicité ces deux personnalités pour leurs scores au premier tour et leur a prodigué des conseils…en les appelant à la responsabilité en tant qu’hommes d’Etat » Bien plus, au cours de ces deux rencontres et toujours « la question d’alliance avec l’un ou l’autre candidat au second tour a été abordée…». Ou plus exactement, « effleurée [car] Gizenga attend les résultats complets des législatives pour avoir un tableau plus clair des rapports de forces politiques dans le pays »

jeudi, juillet 27, 2006

L’est du Congo est une véritable poudrière. Les élections pourrait changer le paysage politique. A l’approche des premières élections libres au Congo depuis 40 ans, la menace persiste quant à la stabilité du pays, Les violences renouvelées que cela a déclenché dans l’est du pays, alors que des dissidents du RCD attaquent l’armée nationale nouvellement intégrée, vont probablement s’intensifier tant avant qu’après les élections. le vote n’a pas été préparé convenablement. Les mesures de précaution contre la fraude restent minimales or des élections truquées pourraient rapidement déstabiliser le pays et provoquer des troubles en zone urbaine. le traditionnel parti d’opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, va boycotter les élections afin de marquer son mécontentement face au manque de volonté des principaux partis de négocier avec lui. Il est probable que ceci provoque des troubles dans les deux provinces Kasaïennes et à Kinshasa, où Tshisekedi bénéficie d’un soutien considérable. La fraude électorale est une éventualité considérable. Le ministère de la Justice a échoué à promouvoir des projets de lois qui garantissent l’indépendance du pouvoir judiciaire. Les tribunaux qui devront enquêter et se prononcer sur les litiges électoraux demeurent politisés. Une proposition de loi sur le financement de la campagne électorale a également été suspendue. D’autre part, d’anciens belligérants maintiennent des chaînes de commandement parallèles au sein des forces de sécurité chargées de protéger les élections et n’ont pas hésité à influencer ou à intimider les électeurs. À Kinshasa et Lubumbashi, ces forces ont harcelé les partis politiques et dispersé les manifestations. La police nationale est peu formée et la nouvelle armée est faible, encore mal intégrée et fortement politisée. Les élections sont un pas dans la bonne direction, mais si elles ne se déroulent pas correctement, elles pourraient entraîner des troubles accrus. Si la population et les dirigeants estiment que le changement ne peut sortir des urnes, ils pourraient recourir à la violence pour contester les résultats. Il incombe aux autorités transitoires et à la communauté internationale de garantir que ces élections, les premières élections multipartites depuis 1965, soient une étape décisive mettant fin au trop long conflit congolais.

A trois jours des elections...

Au fur et à mesure qu'approche la date des élections en République démocratique du Congo (RDC), la peur gagne les populations. A trois jours de cette échéance au cours de laquelle quelque 25,7 millions d'électeurs - un chiffre qui suscite la polémique - sont appelés à élire leur futur chef d'Etat parmi 33 candidats, dont le président sortant Joseph Kabila. Ainsi que les 500 députés de la future Assemblée nationale que se disputent 9.707 candidats, le climat socio-politique apparaît alourdi. Il n'est pas jusqu'aux responsables de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monuc) qui ne s'inquiètent d'une tension grandissante. " L'intolérance est montée en flèche ces derniers jours avec des prises de bec entre militants, des affiches arrachées, déchirées, quand elles ne sont pas brûlées ", a déploré lundi lors d'une conférence de presse à Kinshasa Kemal Saïki, porte-parole de la Monuc. Ce dernier a dénoncé " de nombreux incidents et irrégularités " ayant émaillé la campagne électorale qui éteindra ses carillons samedi à minuit, après avoir tenu l'affiche quatre semaines durant, depuis le 29 juin. M. Saïki a notamment évoqué l'arrestation d'enfants, la semaine dernière, dans un marché public de la capitale congolaise et le fait que des candidats aient été empêchés de battre campagne, à la suite de menaces ou d'intimidations émanant de partisans d'autres candidats ou de groupes non identifiés dans plusieurs provinces, notamment au Sud-Kivu et au Kasaï occidental. La Monuc accuse le gouvernement de procéder à des arrestations arbitraires et d'avoir intimidé certaines entreprises pour qu'elles arrêtent de travailler avec les adversaires de Joseph Kabila. Elle s'est déclarée préoccupée par la répression d'une manifestation d'opposants mardi à Kinshasa, sans justification légale apparente. Dimanche à Mbuji-Mayi, dans le centre du pays, de nombreuses personnes ont été arrêtées lors d'incidents après un meeting du chef de l'Etat sortant. Cette localité est le fief de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), formation du vieux briscard Etienne Tshisekedi, qui boycotte les scrutins, jugeant le processus " opaque ". Les incidents ont éclaté quand de jeunes manifestants proches de ce parti ont jeté des pierres sur le cortège de Joseph Kabila au sortir de son meeting. Les responsables de l'Eglise catholique en RDC étaient déjà montés au créneau vendredi dernier pour dénoncer les " irrégularités constatées " dans la préparation des élections et avaient brandi la menace de ne pas en reconnaître la validité des résultats. Faisant fi de cette position, le pape Benoît XVI a appelé les congolais à se rendre massivement aux urnes dimanche. C'était au cours d'une audience qu'il a accordée à l'archevêque de Bukavu.

Les gendarmes du monde et leur dégoûtant métier

Alors que les Etats-Unis et leurs alliés lèche-cul perpètrent leur agression défiant tant la justice que le droit international , il paraît opportun de jeter un regard sur la manière dont l’hyperpuissance s’est comportée au cours de son histoire peu reluisante. Les interventions militaires dans le monde entier ont une longue tradition pour les USA qui n’ont pas seulement utilisé leurs forces dans le cadre de missions internationales, mais très souvent, trop souvent, ont mobilisé leurs troupes sans aucun mandat, dans le seul but d’imposer leurs intérêts dans d’autres pays, notamment en Amérique Latine et en Amérique du Sud qu’ils considèrent comme leur «'arrière-cour' et où ils sont intervenus à tout bout de champ: «La doctrine de ‘sécurité nationale’ a amené Washington à soutenir les dictatures les plus dures et à combattre, par l'intervention directe ou indirecte, les diverses tentatives nationales de modifier l'ordre établi. L' histoire des Etats-Unis est fondée depuis ses origines sur une série de mythes justificateurs d'une politique totalitaire, car elle repose sur la prétention des Américains WASP (White Anglo-Saxon Protestant) d'être «le peuple de Dieu» – «God’s Own Country», comme le dit la devise US –, dont le «destin» est d’apporter sa «civilisation» au reste du monde. Cette prétendue «civilisation» repose sur le fait que, quand les puritains anglais du «Mayflower» ont débarqué au Massachusetts en novembre 1620, ils se soient considérés comme les «Envoyés de Dieu», «le Peuple élu» qui avait trouvé la «Terre promise». Le premier gouverneur de leur colonie, John Winthrop, a même été comparé à Moïse, et pour ces «Elus», il s’est agi d’étendre le règne de Dieu jusqu’aux confins de la terre. Ainsi, tout s’explique: Bush, ne se voit pas autrement que comme chargé d’une «mission», puisqu’il y a «une constante, une seule et unique, dans la politique des USA: celle de la domination.» Cette façon de voir a eu comme premier résultat, l’extermination des Indiens, d’après l'exemple de Josué dans l’Ancien Testament qui a anéanti Amalécites et Cananéens. Des centaines de milliers d’autochtones ont perdu ainsi la vie et les survivants étaient confinés dans des réserves. Pour illustrer nos affirmations... A suivre

samedi, juillet 01, 2006

En memoire de Patrice Lumumba

Patrice Emery Lumumba (1925-1961) La dernière lettre de Patrice LumumbaEssayant de gagner la province du Kasaï contrôlée par ses partisans fin novembre 1960, Lumumba est capturé. De sa prison, il écrit à sa femme Pauline. Ma compagne chérie,Je t’écris ces mots sans savoir s’ils te parviendront, quand ils te parviendront et si je serai en vie lorsque tu les liras. Tout au long de ma lutte pour l’indépendance de mon pays, je n’ai jamais douté un seul instant du triomphe final de la cause sacrée à laquelle mes compagnons et moi avons consacré toute notre vie. Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu. Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. Que pourrai je dire d’autre ? Ce n'est pas ma personne qui compte, c'est le Congo Que mort, vivant, libre ou en prison sur ordre des colonialistes, ce n’est pas ma personne qui compte. C’est le Congo, c’est notre pauvre peuple dont on a transformé l’indépendance en une cage d’où l’on nous regarde du dehors, tantôt avec cette compassion bénévole, tantôt avec joie et plaisir. Mais ma foi restera inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur.Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais qui n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres.

la campagne électorale s'ouvre dans la violence . . .

L'ouverture de la première campagne électorale pluraliste depuis l'indépendance de la République démocratique du Congo a été marquée vendredi par la mort de treize personnes, dont un soldat, lors de violences, selon une organisation de protection des droits de l'homme. Le soldat a été tué par des manifestants dans la ville de Matadi, (ouest). Les militaires ont riposté en tirant contre la foule, tuant douze personnes, a rapporté Christian Malidini, de l'Association des défenseurs des Droits de l'homme du Congo. Le militant, interrogé par téléphone, n'a pas pu fournir plus de détails et les autorités de la ville n'ont pas pu être jointes dans l'immédiat pour confirmer les faits. Dans la province de la capitale Kinshasa, la crainte de voir des violences perturber l'ouverture officielle de la campagne en vue des élections présidentielle et législatives a poussé le gouverneur à interdire les rassemblements. La plupart des commerces et des écoles sont également resté fermées. L'interdiction n'a pas empêché des jeunes gens de se regrouper dans les rues, avant l'intervention de la police anti-émeute. Les élections, initialement prévues à l'été 2005, ont été plusieurs fois repoussées pour des raisons politiques ou logistiques. Elles doivent se tenir le 30 juillet et opposeront plus de trente candidats à la présidentielle; plusieurs milliers pour les quelque 600 sièges du Parlement. L'actuel président Joseph Kabila est le favori du scrutin, mais il devrait avoir du mal à rassembler une majorité parlementaire autour de lui. Les 62 millions de Congolais espèrent que ces élections permettront d'apporter la paix dans un pays toujours secoué par les suites de la guerre civile qui a fait quelque quatre millions de mort depuis 1997 et le départ forcé de Mobutu Sese Seko. Plus de 17.000 casques bleus se trouvent dans le pays, en particulier dans l'est, encore marqué par des combats.
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